Visite de l’école alternative Païdéia
Jeudi 14 mars, nous avons été invité à rendre visite à l‘école alternative Païdéia située à Tresses, dans l’entre deux mers à une dizaine de km de Bordeaux.
Ce que nous avons vu dans cette école créée il y a 6 ans par deux jeunes mamans nous a enchanté : la concrétisation avec une soixante d’enfants de ce que nous poursuivons « avec peine » au sein de l’Education Nationale.
Nous avons assisté à plusieurs séances avec les enfants, dont une séance de yoga avec des enfants de 3 à 6 ans et une séance de « bien vivre ensemble » avec des 9/11 ans.
Écoute attentive des besoins des enfants, dans le respect des adultes présents (pas de postures laxistes favorisant le laisser faire inconditionnel). Ils bénéficient d’un terrain de jeux qui ferait rêver tous les enfants que je connais. Un espace ouvert, avec des jeux à créer, des cabanes à construire, les bâtons et des cailloux qui émerveillent les petits et remplissent leurs poches et leurs boites à trésors, des mares de boue ou ils peuvent, avec des combinaisons prévues pour cela, se rouler dedans pour leur plus grand plaisir.
Chaque matin, avant de rentrer en classe ils bénéficient de 45 minutes de jeux libres dehors. Après, pas de problème d’attention selon les propos des enseignants.
Des enfants diagnostiqués « hyper actifs » redeviennent juste des enfants « normaux », des enfants en phobie scolaire retrouvent le goût d’apprendre…. Le maître mot : l’amour !
Accueillir les enfants pour ce qu’ils sont, dans leur diversité sans chercher à en faire ce qu’on imagine pour eux, « pour leur bien ».
Cela m’amène à vous recommander fortement la lecture du livre de Krishnamurti « l’éducation » que je viens de découvrir. Il est à mon sens une analyse très puissante de ce que nous cherchons à développer. La paix en soi pour favoriser la paix dans le monde….et toutes les conséquences que nous voyons plus que jamais aujourd’hui à travers la destruction de toutes les formes de vivants.
Des enseignants motivés portés par l’amour des enfants et la conscience de leur mission. Certains viennent de l’Education Nationale et ont accepté de quitter un emploi plus rémunérateur pour un travail porteur de sens donc de joie !
Marie-Pierre